Vercors-Diois
Rando
17 km
dénivellé +1400m / -1400m
Cumul 2012 : 272 km 14 893 m+
La vue panoramique au sommet qui s’étend des Baronnies aux Ecrins qui donne une impression d’immensité et de solitude sauvage valent bien les 3 heures de montée.
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Départ de l’abbaye de Valcroissant (Die) 645 m
Sommet au Dôme de Glandasse 2041 m
Itinéraire : Quatre chemins 1021 m – Ancienne carrière de meulière – la Palle – arrivée sur la crête aux ruines de Malcollet – GR 91 à Jencourt 1945 m – pleine pente sud-ouest jusqu’au sommet – descente pleine pente nord-ouest jusqu’aux ruines et ensuite par le même itinéraire
La montée matinale en pleine période de canicule a été agréable dans la fraîcheur de la forêt, et désagréable pendant la première moitié parce que le sentier ne monte pas : il fait un zig et un zag tous les 500 m à 800 m pour gagner une altitude ridicule. Et évidemment, la deuxième moitié de la montée est très raide puisque subitement, le sentier monte quasiment droit dans la pente. J’ai rarement vu une montée aussi irrégulière et un sentier aussi mal tracé.
En arrivant sur la crête vers 1850 m, le paysage change complètement. La vue se dégage vers l’ouest du haut de l’immense falaise qui domine le Diois. La fin de la montée est typique des hauts plateaux du Vercors : relief bosselé d’alpage ponctué de pierriers et de rochers karstiques tout blancs, bouquets clairsemés de pins à crochets déformés par le vent. Aucune source, aucun torrent. Il y a tellement d’edelweiss qu’il est difficile de ne pas en écraser, même en faisant attention à chaque pas.
Sur le Dôme du Glandasse, j’ai vraiment l’impression d’être seul au monde : pas un mouton, pas un oiseau, et ce qui est rare sur les hauts plateaux, juste le souffle d’un vent léger. Habituellement, c’est plutôt ventilateur à fond et porte du congélateur grande ouverte.
La vue à 360° donne une sensation d’immensité : au sud les Baronnies et le massif de la forêt de Saou, à l’ouest les falaises autour du Col de Rousset, au nord tout les hauts plateaux dominés par les Moucherolles, les Grand Veymont et le Mont Aiguille avec la Chartreuse à l’horizon. Vers l’est, c’est le grand spectacle : au 1er plan le sommet des falaises du Cirque d’Archiane, au 2e plan les crêtes dominant les cols de Menée, de la Croix Haute et de Grimone, au 3e plan tout le Dévoluy (Tête de l’Obiou, Grand Ferrand et Pic de Bure), et au 4e plan tout le massif des Ecrins dominé par la Barre.
Un petit pique-nique en haut, et comme d’habitude, en plus de mes propres déchets, je nettoie un bout de montagne et redescend les déchets laissés par d’autre. Merci aux industriels de la bouffe incapables de faire des emballages biodégradables et aux abrutis qui prennent la montagne pour une poubelle, trop feignasses pour redescendre leurs emballages plastique
La descente est un véritable four et j’ai hâte d’aller me baigner dans les gorges de la Roanne.